Comme une bouteille à la mer ... :)

(RP)

Scellée d'un cachet de cire rouge où était représenté un calice sous lequel on pouvait lire "CDT", la lettre que le Chevalier ouvrit était succincte:

"Cher Chevalier,

Si ce message te parvient, c'est que l'Heure est venue!

Rejoins-moi au Hall de Guilde, j'ai à te parler.

Hâte-toi!"


La lettre était signée "G.D." et l'adresse de l'expéditeur mentionnée au dos de l'enveloppe indiquait: "1, Quai d'Antonica - Norrath"

Il lui fallut quelques minutes pour rassembler ses esprits, confus par ce message énigmatique et ces initiales. G.D. ... G.D. ... Qui était-ce?

"Mais oui, ça ne fait aucun doute! Il ne peut s'agir que de Ganeonore Detrenor! La vache! Elle est encore en vie? Je ne pensais plus jamais entendre parler d'elle!" s'exclama le Chevalier.

Le message l'invitait clairement à rejoindre le Hall de Guilde, pour une sorte de réunion où elle avait quelque chose à lui dire. Et elle l'exhortait à se dépêcher. "Mais qu'il y avait-il de si urgent?" Et puis de quel droit lui donnait-elle encore des ordres ? Cela faisait des mois voire des années qu'il n'avait plus entendu parler d'elle, qu'il avait tiré sa révérence, et tout compte fait, il ne s'en portait pas plus mal.

Mais malgré tout, pour une obscure raison, il hésitait.

Il pesa le pour et le contre et finit par conclure qu'il n'avait rien à perdre à lui rendre visite, mis à part un peu de temps. Et du temps, c'est ce qu'il avait le plus en ce moment où il s’ennuyait si souvent.

Lorsque son embarcation accosta sur les quais d’Antonica, sa première impression fut la désolation.
Les plaines d’Antonica, autrefois fourmillantes d’activités, étaient d’un calme plat.
Pas l’ombre d’un passant sur le quai d’amarrage, pas le moindre flibustier chargeant sa camelote, pas le moindre badaud pour le charger d’une quête quelconque.
Il faut dire qu’il en avait aidé en masse par le passé ! Ces gens qui étaient dans le besoin, et prêts à le rétribuer de quelques pièces de cuivre en guise de récompense. Chasser des Gnolls, des loups, ramasser des ressources çà et là, ou encore transporter des colis … Il les avait toutes faites ! En y re-songeant, il s’aperçut que ça lui manquait finalement, mais aurait-il la même fougue aujourd’hui ? S’y adonnerait-il avec autant de motivation ? Sans doute pas, il se faisait vieux après tout, et il avait laissé sa place aux plus jeunes. Et si … ?

Le souffle du vent chargé de quelques embruns lui piqua au visage, ce qui le fit sortir de sa torpeur.
Une mouette semblait ricaner dans les airs au-dessus de sa tête, et quand il leva les yeux au ciel, il s’aperçu que le temps se gâtait et qu’il serait préférable de ne pas s’attarder sur le quai s’il ne voulait pas finir rincer par la pluie qui s’annonçait.
Le vent se leva et s’engouffra dans les branches des arbres avoisinants, faisant craquer certaines d’entre elles.

« Était-ce un mauvais présage ? » se demanda-t-il. Il se trouva tout d’un coup bien superstitieux lui qui était plutôt de nature terre à terre.

De toute façon il avait fait le chemin, il ne lui restait plus qu’à pousser la porte et entrer. Ce qu’il fit aussi tôt.
La porte, démesurément grande, lui fit penser que peut-être, les Maîtres de Guilde avaient eu un égo surdimensionné que pour faire construire pareilles enceintes.
Ça ne lui avait jamais sauté aux yeux à l’époque, mais aujourd’hui, il y songea …
Mais sitôt la porte refermée derrière lui, il senti son cœur s’emballer devant l’écrin de verdure qui s’offrait à lui, ce qui dissipa instantanément ses pensées.
Que c’était bon d’être là ! De retrouver cet endroit tel qu’il était, des années auparavant, quand il referma la porte derrière lui pour la « dernière » fois se dit-il à cette époque.
Et quoi qu'il en soit, égo surdimensionné ou pas, ces murailles imposantes le protégeaient à présent du vent froid, et elles lui semblèrent finalement tout à fait appropriées.

Un rayon de soleil perça les nuages, et fit miroiter les dorures qui ornaient les armures et les armes des statues géantes qui décoraient la cour centrale. Il se souvint alors de l’épique aventure que fut la conquête de cette ancienne Citadelle habitée par le Mal, les caprices de la Reine qui insista grandement pour que l’on ramène ces colosses de marbre jusqu’au Hall de Guilde afin de les placer comme décoration certes, mais surtout comme témoin de leur exploit !

Il commença à suivre le chemin qui le mènerait vers l’entrée du Hall de Guilde, et comme à son habitude, il préféra prendre l’entrée Est, celle qu’il trouvait plus pratique, car elle lui garantissait un accès direct aux fonctionnalités importantes de la Guilde.

Pour gagner du temps, il voulut emprunter le portail placé à l’entrée, et il put constater que les Anneaux Druidiques étaient encore en activité, signe qu’ils avaient été utilisés tout récemment. « Étrange !? » pensa-t-il « Je pensais que plus personne ne trainait par ici, n’ont-ils pas tous pris leur retraite ? »

Le seul moyen de le savoir était d’avancer vers le rendez-vous que lui avait fixé son ancienne Reine. Il plaça donc sa main sur l’orbe de téléportation, se concentra sur l’image de la Salle des Coffres qui était gravée dans sa mémoire, et au bout d’un moment qui lui parût plus long que dans son souvenir, il sentit tout son être fourmiller et sa peau qui le picotait, telles des milliers de petites aiguilles, à peine douloureuses.

Il perdît conscience un instant, et quand il revint à lui, il était dans la Salle des Coffres. Cette sensation particulière, il l’avait oubliée. Par le passé, il y était tellement habitué qu’il ne la ressentait même plus. Mais aujourd’hui, il la revivait comme pour la première fois, les sensations étaient décuplées !

Par réflexe, il regarda ses mains, puis baissa le regard vers le sol pour apercevoir ses pieds, sans doute pour s’assurer inconsciemment qu’il avait fait le passage en un seul morceau ! Et Dieu merci, c’était le cas !
Il reprit son souffle, et inspecta la pièce où rien n’avait bougé. Les coffres étaient toujours en place, et gardés par le banquier et le négociant qui officiaient toujours pour la Guilde. Il les salua, et comme ils semblaient absorbés tous deux dans des comptes compliqués, il ne s’attarda pas


Des bruits d’ébullition en provenance de l’Atelier d’Alchimie situé juste à côté de la Salle des Coffres, attirèrent son attention. Il passa la tête par la porte et vit qu’en effet, les alambiques étaient encore en activité, en témoignent les vapeurs des distillats émanant des fioles posées sur l’atelier.
La coloration de la potion en préparation ne lui inspira guère confiance. Il s’approcha néanmoins de l’atelier, et put voir posé sur un lutrin, un épais volume, tout de cuir relié, visiblement très ancien.
Un glyphe argenté symbolisant un œil dans un « U » inversé ornait la couverture de l’ouvrage, mais il ne put en ouvrir les pages. Il semblait scellé par Magie.

Il porta son attention sur les plantes fraichement coupées, qui étaient étalées sur la table. Certaines d’entre elles lui semblaient familières, mais d’autres ne venaient clairement par de Norrath: Ancolie, Epine-de-dragon, Coprin violet … Ces plantes, il ne les avait jusqu’alors vues qu’en représentation dans un manuel : « De l’Herboristerie et de l’Alchimie Exotique – Par Kylhan Silverthorn ».
Ce manuel, il l’avait étudié durant ses cours d’Alchimie, mais cela remontait trop loin à présent.

Attiré par leur rareté, il voulut s’en saisir pour en humer le parfum …

« Si j’étais toi, je n’essaierais même pas ! »

Il sursauta. Cette voix, qui lui sembla froide et métallique de prime abord, lui était pourtant familière. Il se retourna.

« Je vois que tu n'as pas eu de mal à retrouver le chemin vers notre Hall de Guilde », lui dit-elle sur un ton qui ne laissait transparaitre aucune émotion.

« Je .. Je suis ravi de te revoir, Ganeonore » lui dit-il.

« Ravi ? Vraiment ? Si le simple fait de me revoir te ravit, alors pourquoi a-t-il fallu que je te fasse parvenir cette lettre pour que tu viennes ? Comme tu peux le voir, je n’ai pas bougé de place, je suis restée ici depuis toujours. Un peu seule, je l’avoue, mais un peu moins depuis quelques temps. Et ça n’a rien avoir avec ta venue je te rassure … Á présent, Suis moi. »

Elle se retourna, et disparu au détour de l’embrasure de la porte de l’atelier où elle s’était postée pour l’accueillir.

« Quel accueil !? » pensa-t-il … Et il lui lança : « Si tu m’as fait déplacer juste pour vider ton fiel sur moi, dis le moi, que je reparte aussitôt ! »

Elle avait déjà disparu, et il se demanda si elle l’avait entendu.

Il connaissait son humeur soupe au lait. Il décida donc d'ignorer son attitude et de la suivre.
Quand il sorti de l’Atelier d’Alchimie, il retrouva le Banquier et le Négociant, toujours absorbés dans leurs comptes.

« Excusez-moi ? » fit-il au Banquier … « L’auriez-vous vue ? »

« Vue ? Qui ? »

« Gane, elle était là il y a trente secondes »

« Je pense l’avoir vue se diriger vers la Bibliothèque » fit le Négociant, pointant de son index le couloir qui était à sa droite et replongeant ensuite son nez dans son livre de comptes.

« Merci ! » lui adressa-t-il, sans que ce dernier ne bronche … « Mais quelle ambiance !? » se dit-il intérieurement « Ils ont l’air si grave, que se passe-t-il ici ? »

Il avança dans le couloir et fut heureux de croiser le Collectionneur, avec lequel il avait jadis entretenu des liens étroits ! Les collections étaient l’une de ses activités favorites, lucratives et gratifiantes ! Il leur devait ses premiers bijoux, véritables chef d’œuvres légendaires ! Mais le collectionneur était en train d’empaqueter ses affaires, il avait rassemblé quelques collections dans ses caisses, il avait replié ses étals et s’apprêtait visiblement à quitter les lieux.

« Où allez-vous comme ça ? » lui demanda le Chevalier ?

« Là où l’on aura encore besoin de moi, Fidèle Chevalier ! » … « Car ici, je ne sers plus à rien ! Là où elle part non plus, d’ailleurs !»

Il cala sa caisse sur sa hanche et sous son bras, un sac lourd et débordant d’objets dans l’autre main et lui passa devant, s’excusant à peine de l’avoir bousculé. Il avait l’air visiblement énervé.

Le Chevalier le regarda s’éloigner sans rien dire. Puis il prît une profonde inspiration pour pénétrer dans la Bibliothèque.

Lorsqu’il franchit la porte en soulevant l’épais rideau de velours bordeaux qui était devant lui, il dut attendre quelques secondes pour y voir plus clair. Ses yeux eurent un peu de mal à s’habituer à la pénombre ambiante. Seules quelques chandelles apportaient suffisamment de lumière pour distinguer une silhouette attablée au fond de la pièce.

Son chignon relevé aux reflets argentés lui confirma que c’était bien celle qu’il cherchait…

« Gane ! Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? Qu’est-ce que tout ceci veut dire ? » lui lança-t-il tout en s’avançant d’un pas décidé, manquant de trébucher sur une pile de vieux livres qu’il n’avait pas vue sur le sol.

Il s’avança jusqu’au bureau où Ganeonore était assise, l’intérêt porté sur des cartes plutôt qu’à lui.

« Si tu m’as fait venir jusqu’ici pour m’ignorer, inutile de perdre mon temps, je m’en vais ! » lui dit-il en haussant le ton.

« Tu as raison … » répondit-elle

« Content que tu l’admettes enfin ! Mais veux-tu bien me dire ce qu’il se passe ici ? » Continua-t-il, agacé.

« Tu as raison … Je t'ai fait venir ici pour te faire repartir … »

Il la regarda, ne sachant toujours pas où elle voulait en venir

« Comment ça  "me faire repartir … " ? Tu me fais venir pour me dégager ensuite ? »

Elle n’avait toujours pas relevé la tête, ni daigné lui adresser un regard. Il s’approcha d’avantage et la lumière vacillante des bougies lui permis d’y voir plus clair. Elle était visiblement en train d’étudier des cartes, annotées de signes anciens, qu’il ne parvenait pas à lire ni à déchiffrer. Il cru cependant reconnaitre le même symbole que sur l’ouvrage trouvé plus tôt dans l’Atelier d’Alchimie, cet œil au centre d’un « U » inversé.

Ces cartes étaient très marquées par le temps, et c’était un miracle si certaines d’entre elles tenaient encore en un seul morceau.

Ganeonore tenait une plume dans sa main, et apportait elle-même quelques annotations au fil de ses découvertes.

Il jeta un œil à l’ensemble des cartes, et au-dessus de l'une d'entre elles, qui semblait plus grande que les autres, il put y lire « TAMRIEL ».

« Veux-tu bien, oui ou non, m’éclairer ? » lui demanda-t-il, redescendant d’un ton. « Qu’est-ce que tout ceci signifie ? »

« J’ai besoin de toi. De vous tous, en fait. J’ai reçu un message d’une Consœur, la Reine Ayrren. C’est elle qui dirige le Domaine Aldmeri en Tamriel, un lointain continent, et elle requiert mon aide.
Elle pense que je gouverne toujours une Guilde d’une douzaine de Chevaliers.
Elle requiert notre assistance car les Portes de l’Oblivion sont sur le point de s’ouvrir à nouveau, et Méhrunes Dagon menace à présent ce monde. Il représente le chaos, la destruction, et il est aidé d’une armée de Drémoras, de Daedras, de Galopins et de Faucheclans. J’ai déjà franchi le portail qui mène en Oblivion par le passé et crois-moi : on ne peut pas rester sans rien faire. Ce qui attend le peuple de Tamriel est horrible, ils vont avoir besoin de notre soutien » lui confia-t-elle, sur un ton plus doux.

« Et tu quittes tout, comme ça? Je comprends mieux l'humeur et l'ambiance générale de ceux que j'ai croisés dans le Hall en arrivant! »
 
« Nous avons fait notre temps sur Norrath, et nous n’avons plus rien à lui apporter. C’est réciproque d’ailleurs. Pour l'instant.»


« Qui d’autre ? Qui a déjà répondu à l’appel ? Suis-je le seul ? »  s’enquit-il.

« Non, j’ai déjà rallié à ma cause Kylhan, Instin, Ibébul, Darkaam et Tenndra. Ils viennent de franchir le Portail Druidique et sont déjà sur place »

« Et c’est tout ? Tu crois qu’à nous sept, nous allons sauver leur monde ? Et encore, en disant « sept », je me compte dedans ! »

« Lortan et Iloenk sont hésitants, je comptais sur toi pour les convaincre définitivement »

« Quel pouvoir ai-je sur leur décision ? C’est à toi qu’ils ont juré fidélité, pas à moi ! Et tu sembles oublier un détail qui a toute son importance: je ne fais plus partie de cette Guilde! J'ai pris ma retraite, je ne suis plus de service ... » lança-t-il ... Bien que convaincu qu'il se mentait à lui-même. Au fond de lui, il savait que son cœur était toujours chez les Chevaliers du Temple.

« Tu fais erreur. Quand vous avez rejoint notre Guilde, ce n’est pas que mes intérêts que vous avez juré de servir. Vous avez lié un pacte entre vous tous. Un pacte de loyauté et de fraternité. Vous avez prouvé que nous ne sommes rien les uns sans les autres, et que seule notre union fait notre force. Souviens-toi de la Garde des Éléments. C’est bien la preuve de ce que j’avance. Ensemble, on peut tout. Seul, nous ne sommes rien. Alors je te le demande comme une faveur, en souvenir du bon vieux temps ... Ta place est prête, autant qu'à l'époque, elle te revient de droit. Il ne tient qu'à toi.»

Ces mots eurent un écho imprévu en lui.

Le Chevalier se remémora les longues soirées d’entraide et de rigolades, les couloirs sinueux semés d’embuches au détour d’un donjon lugubre. Les combats épiques auxquels il put participer et la joie de retrouver ses camarades d’infortunes. Les bons soins des uns, les blagues sordides des autres. Les conseils bienveillants des anciens. Cet esprit de famille véritable qui les liait les uns aux autres. Tout ceci avait bel et bien existé, était-ce illusoire d’imaginer une renaissance ? Retrouver une cause commune à défendre, voilà ce qu’il leur manquait probablement à tous ! Azeroth, Telaria, Arborea, Eorzéa, la Tyrie … Autant de mondes en péril, mais ils ne pourraient en sauver qu’un à la fois et leur Reine avait décidé de mettre le cap vers Tamriel.

Allait-il répondre à l’appel ?

---

(HRP)

Bonjour à toi qui lira ce mail, Fidèle Chevalier!

Tout d'abord, merci à toi si tu as eu le courage (ou la curiosité?   ) de lire ce récit jusqu'au bout

J'espère y avoir glissé suffisamment d'éléments qui te font deviner le propos de cet email ...

La suite de cette histoire, c'est à toi de l’écrire!

Avec une poignée de Vétérans des CDT, nous avons posé nos valises sur TESO. Nous sommes 6 actuellement, et le contenu de TESO est prévu pour des groupes de 4 joueurs (donjons en mode normal ou en mode vétéran, Arènes) et des groupes de 12 (Raids). Alors on s'est surpris à rêver. Rêver de vous revoir parmi nous, renouer ces liens qui par le passé ont pu être si forts, et vous voir à nouveau à nos côtés pour explorer ce nouveau monde (ou le ré-explorer pour certains d'entre vous).

Je me dis que 12 joueurs, c'est clairement faisable, et ça nous permettrait de prétendre à du contenu PVE HL en Guilde, tout en conservant notre petite structure et son esprit familiale et d'entraide. Tout comme nous l'avions fait sur EQ2 à l'époque de la Garde des Éléments, je crois que nous en avons tous gardé un excellent souvenir.

Il semble que le format de TESO soit l'idéal pour des petites structures comme la nôtre.

Bien entendu, j'imagine que depuis 7 ans, ton avis est forgé sur TESO. Peut-être penses-tu en avoir fait amplement le tour? D'autant plus que nous y avions déjà joué, pour finalement l'abandonner. Mais les choses ont changé depuis, et ce qui est certain, c'est qu'il a évolué dans le bon sens!

Il est très régulièrement alimenté de nouveau contenu qualitatif.

En juin, un nouveau chapitre de l'histoire sera révélé, et comme tu as peut-être pu le comprendre au travers du récit, on ira du côté de l'Oblivion  

Sois rassuré: l'objectif raid à 12 est à moyen terme. A court terme, essayons déjà de terminer tous les donjons, qui offrent déjà pas mal de challenge en mode Vétéran     et également l'exploration de toutes les régions ... Il y a énormément de choses à faire, l'univers s'est tellement enrichi!

Bien entendu, nous pourrions relancer une petite campagne de recrutement, mais c'est avant tout le plaisir de nous retrouver tous ensemble qui nous importe.

Bref, c'est le moment idéal pour rejoindre l'aventure, alors si l'envie t'en prends, je t'invite à nous rejoindre sur Discord pour en discuter (https://discord.gg/ngAJjWU6Hr) ou à me répondre par mail ou via le forum (qui n'est plus utilisé mais qui existe toujours!)

Alors à bientôt peut-être

Gané.

PS : n'oublie pas que TESO est B2P, et que donc, sans même acheter l'extension et sans te réabonner, tu peux dors et déjà nous y retrouver!

Bonjour Méla,
Il est clair que le sol de notre Hall de guilde à Antonica n'a pas été foulé depuis longtemps mais il reste un symbole des terres de Norrath ou j'ai bien d'agréables souvenirs. Les avoir parcouru avec des compagnons templiers fut pour moi un réel plaisir. Aussi je me ferais une joie de retrouver ces compagnons sur Nirn.
A bientôt

Avec grand plaisir Jadzy! On n’a pas changé de Discord , tu sais où nous trouver

La vie suivait son cour rue du temple dans les faubourgs de Freeport, avec une certaine routine depuis l'arrivée de la peste noire apparue il y a quelques mois déjà.
Un jour ordinaire de printemps pluvieux fit basculer le quotidien de ce citoyen devenu invisible pour ses pairs.
Une missive portant un sceau d'un autre âge et expédié par une personne de ce même autre âge. (Ganéonore aurait fêté plus d'année que la surface d'un gâteau ne peut compter de bougie ...).
Il ouvrit le pli avec une certaine appréhension mais en même temps une ombre d'excitation mêlée à des souvenirs d'un autre temps.
La missive fut lue et relue à plusieurs reprises, laissant remonter à chaque lecture des sentiments différents. Il faut dire que le lecteur n'est pas du genre classique.
Il appartient à l'espèce des Ratongas. Une race un peu à part, capable du meilleur et surtout du pire.
Possédant un instinct de survie si développé qu'il ferait passer un acte de désertion pour un réel acte héroic (Darkaam pourrait en témoigner lors d'un Raid dans Bonemir contre un redoutable Dragon).
Mais revenons en à ce lecteur.
Ce Ratonga n'a pas vraiment d'identité. Psychopathe et Schizophrène il a toujours excellé dans le meurtre et l'assassinat. Et pour pousser cette discipline au niveau de l'art il s'est inventé des dizaines d'identités toutes plus sombres et tortueuses les unes que les autres. Allant du poignard empoisonné au bâton magique en passant par l'arc et les doubles lames.
Chacune de ses identités avait besoin de faire le point autour de cette missive lue et relue.
Et autant de noms que de souvenirs se sont mis à remonter à la surface.
L'exaltation a fini par s'imposer aux autres sentiments et sensations pourtant persistantes.
Pestifer Kurarr Ratverine Sonatius Ratzen Ratzar Ratzan et plusieurs autres âmes perdues dans cet esprits déviant s'accordent pour faire leurs bagages.
Le Ratonga ouvre un vieux coffre dans lequel il attrape une ceinture sentant le vieux cuir huileux et supportant une paire de dagues aux poignées ouvragées.
Il respire un bon coup l'air un peu rance de cette tanière. Il sait que cette missive le condamne à un départ sans retour. Il saisit d'un geste agile sa bourse posée sur la commode qu'il glisse sous sa tunique. Il tourne le loquet de la porte et prend la route pour la dernière fois.
"Que de souvenirs mais aussi d'aventures depuis bientôt 20ans.
Elle m'appelle, il est temps de répondre !"
Freeport s'éloigne dans la brume printanière. Les commonland, Neltulos,Thunder Steppe et Antonica.
Il y aurait bien plus rapide que de traverser chaque région mais ces dernières ne présentaient plus un danger pour ce vieil aventurier. Le chemin lui faisait se souvenir et il voulait parcourir une dernière fois ces sentiers maintes fois empruntés seul et en compagnie de camarades de guilde.
Cette guilde pour laquelle il avait trahit sa propre ville pour devenir Qeynosien ...
Antonica !
A une autre époque, il ne faisait pas bon vivre pour un Ratonga de franchir les limites de cette contrée remplie de bisounours et de pantin d'entrainement s'appelant Qeynosiens.
Les portes de Qeynos sont proches, mais elles n'appartiennent pas au voyage.
Au détour du dernier sentier qui descend vers un ponton en bois le Ratonga apercoit un aventurier avec une lourde épée qui le précède. La tentation est forte de lui couper le coup, histoire d'habitude et pour ne pas perdre le main. Mais l'objectif de ce voyage est tout autre.
C'est un peu un pèlerinage vers ce Hall de Guilde devenu pour lui Mythique tellement il symbolise un état d'esprit partagé par tous ses membres.
La cloche est là (et je ne fais pour une fois référence à personne, mais ca démange de ne pas le faire).
Je sonne cette cloche et par les mystère d'une ancienne magie, je me retrouve à l'entrée de ce majestueux et sublimement bien décoré hall  d'exception.

Une fois repris mes esprits, je retrouves mes bonnes habitudes et discrètement je me rends dans le bâtiment central. J'entends la voix un peu éraillée d'une vieille dame âgée et porteuse de trop nombreux kilos (Ca reste une gentille vieille dame. D'habitude accompagné par un ancestral individu capable de l'humour le plus déplorable qui soit. Le Kykython fut l'un des moments les plus pénible de mon existence avec un extrait de chanson que même The Voice ne voudrait pas).
Je me guide à l'oreille et arrive aux portes de la bibliothèque.
Là Ganéonore s'adresse à cet aventurier chanceux de ne pas avoir été victime d'un assassin sans conscience.
Le message est clair.  L'appel pour Oblivion est tentant.
La réflexion doit toujours se faire avant la décision mais la tentation est grande.
Je ne souhaite pas se faire voir, et descends vers les sous sols.
Je m'assois dans l'obscurité pour prendre le temps de la réflexion.
"Si cette patte folle, conséquence d'une aventure récente entre moi et un arbre n'était pas là, je serais probablement déjà en chemin."
"Aller je me laisse le temps de la convalescence pour me décider. En attendant je peux toujours espionner les autres, histoire de me refaire un peu la main".
L'idée un peu sournoise de pouvoir de nouveau donner un ou 2 coups de couteaux dans le dos de gens malchanceux me fait m'extasier.
L'avenir semble plus ouvert que les derniers mois.
"Bien, je crois qu'il est temps pour un dernier baroude d'honneur et d'aller boire quelques chopines avec d'anciens compères d'aventure !"
Donc sur ces mots peut être à bientôt !
Le Schizophrène Psychopathe !

Pestikuratvenir et plus ...

Pestiskuratverin... 

Vos services seraient plus que bienvenus en ces temps incertains où l’Oblivion menace toute forme de vie en  Tamriel ...

Je vous sais convalescent, aussi ne serons nous pas trop exigeants sur vos performances. Du moins, dans un premier temps! 

J’ai calibré les portails druidiques de la Guilde pour les harmoniser avec Tamriel. Un pont invisible a été créé entre Norrath et Nirn mais il pourrait s’effondrer à tout instant. C’est le risque, celui du non retour, pour sauver nos frères. Mais nous sommes tous prêts à le prendre, tant que nous nous retrouvions ensemble de l’autre côté!

Aussi, ne tardez pas trop car la réflexion est certes bonne conseillère mais elle peut aussi embrumer votre esprit!

Depuis mon appel, nous avons déjà accueilli Balkor maître Nain et Jadzian maître Mage !

Nous avons pu constater les dégâts du temps qui passe et essayons de leur rendre toutes leurs facultés en développant leur potentiel (enfin, on fait ce qu’on peut ... le terreau est ce qu’il est ... )

J’ai reçu une missive de Dame Abigael et Sire Sosphren, ils vont bien mais n’ont pas encore trouvé le chemin du portail. 

Brius ne le franchira pas, Xtula non plus. Ils sont actuellement retenus par d’autres obligations qui les tiennent éloignés de nous pour l’instant.

Mais je ne perds pas espoir, je sais que ce vibrant appel à fait entrer en résonance nos souvenirs en commun et saura vous rassembler à nouveau pour défendre une cause commune.

Iloenk et Lortan restent silencieux mais ils ont toujours eu le chic de se faire désirer ...

Tout comme toi, Enorod est tapis dans l’ombre de Jadzian (quoi de plus normal pour le penchant Maléfique de son jumeau ) et devrait faire son entrée à tout moment. Nous l’attendant de l’autre côté du portail.

Pour les autres, hâtez vous! Nous avons besoin de tout votre soutient